Comment choisir son gynéco pour la ménopause ?

choisir son gynéco

De l’importance de bien choisir son gyneco

Les plateformes de témoignages de sexismes dans divers milieux connaissent actuellement un vrai succès. On se souvient de « paye ta shnek » sur le harcèlement de rue ou encore de « paye ta robe » pour les avocates.

Mais connaissez vous « paye ton gynéco » qui dénonce les violences gynécologiques ? On y trouve l’exemple d’une femme suivie par un généraliste mais qui décide de consulter un gynécologue au moment de la ménopause. Celle ci se retrouve face à une gynéco méprisante et qui l’infantilise complètement en disant « bon, enlevez votre culotte que je vois votre vulve » (sic). Personnellement, je ne souhaite pas aller consulter ce genre de gynéco.
Ni celui qui a dit à sa patiente demandant des informations sur les traitements hormonaux de la ménopause (THM) « mais ma petite dame, votre grand-mère a bien fait sans » (re sic – il s’agit ici d’une histoire qui m’a été racontée et non d’un témoignage sur le site)

Face à ce triste constat, qui prouve malheureusement de la banalité de ces situations, l’importance de bien choisir son gynéco est évidente.


Comment choisir son gynéco

Le plus simple étant de trouver un gynéco via le bouche à oreille. Mais quand on arrive tout juste dans un nouvel endroit, ce n’est pas forcement évident. C’est pourquoi un collectif féministe a créé un site internet, annuaire de gynécologue respectueux. Ce site c’est Gyn & Co qui répertorie les gynécos recommandés en précisant à chaque fois s’il s’agit d’un homme ou d’une femme, s’il est secteur 1 ou 2 ou encore le type de suivi effectué. En ce qui concerne la ménopause, seul quelques praticiens sont listés, mais justement c’est à chacune d’entre nous d’apporter sa pierre à l’édifice en recommandant son gynécologue si on le / la trouve bien. Cela se passe sur la page « Recommander unE soignantE »

Pas si vite

Malheureusement, je suis bien consciente que la densité médicale en France ne permet parfois pas d’avoir le luxe de choisir son gynécologue1 et 2 . On est parfois juste heureuse d’avoir un rendez-vous dans six mois avec le seul gynéco du coin. Et après tout, mieux vaut être suivie par un(e) con(ne) que pas suivie du tout.

Pour en savoir plus :
1 – Densité médicale : les disparités ne cessent de croitre – what’s up doc – 1 juin 2017 – Juin 2020 : l’article n’est plus disponible à l’adresse http://www.whatsupdoc-lemag.fr/actualites-article.asp?id=21572
2 – Gynécologie obstétrique et médicale : densité pour 100 000 femmes de 15 ans et plus – Data.gouv.fr – 2 mai 2014

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