Gillian Anderson parle de sa ménopause – La fin d’un tabou?

Gillian Anderson et sa ménopause

Gillian Anderson veut briser le tabou de la ménopause et partage pour cela son expérience dans un livre «We : A Manifesto for Women Everywhere » . L’ouvrage n’est pas encore disponible en français mais peut être traduit par « Manifeste pour les femmes du monde entier».  Co écrit avec Jennifer Nadel (une journaliste), Gillian Anderson accorde une interview promotionnelle au site féministe Lenny Letter sous forme d’une conversation entre elle-même et Jennifer Nadel.

 

Gillian Anderson lève le tabou sur la ménopause

 

Début de traduction de l’entretien avec Gillian Anderson

Gillian Anderson: Quand as tu remarqué que tu montrais des signes de ménopause ou de préménopause?

Jennifer Nadel: La préménopause ? Je ne savais même pas que ça existait et c’est pourquoi je suis si heureuse qu’on en parle aujourd’hui. Pourquoi est ce que je ne savais pas, pourquoi personne ne m’a dit: « Cela va te frapper d’un coup, te submerger et affecter tous les aspects de ta vie? »

Pour moi, cela a commencé par une très forte anxiété à 52 ans. J’en restais éveillée toute la nuit. Je n’avais jamais connu cela. Mon médecin a simplement dit que j’étais stressée. Personne n’a même imaginé que cela pouvait être liée à la ménopause. Moi-même, je n’ai pas fait de rapport avec la ménopause jusqu’au jour où, alors que je faisais une présentation à l’université Goldsmiths, je me suis retrouvée trempée de sueur. C’était tellement étrange. Je me suis dit que j’étais malade et que j’avais une poussée de fièvre. C’était vraiment embarrassant. Ce n’est que par la suite que j’ai réalisé que j’avais eu ma première bouffée de chaleur.

Maintenant que je sais ce dont il s’agit, je suis très fière de mes bouffées de chaleur. Je suis vraiment surprise qu’un corps, que mon corps puisse produire autant de chaleur. Sérieusement, je pense que je pourrais alimenter une ville entière !

Et toi, comment as-tu remarqué que tu étais en préménopause ?

GA: Je me souviens, c’était en Californie, j’avais tout juste une trentaine d’année quand un naturopathe que je venais de commencer à voir a regardé mes analyses de sang et m’a dit: «Vous êtes en début de ménopause précoce. » Et je l’ai complètement ignorée! Je ne savais pas ce que c’était que la ménopause et encore moins la ménopause précoce. Mon médecin lui ne m’a jamais parlé de ménopause et je n’y ai jamais repensé.

Et puis il y a deux ans – soit vingt ans plus tard! – il était huit heures du matin et je me souviens avoir jeté mon manteau sur le sol devant mes enfants et en disant à voix haute: «Cette journée craint! » La journée n’avait même pas commencé, mais le fait que tout me semble ingérable et au dessus de mes forces m’a mis la puce à l’oreille. Et au fur et à mesure que le jour passait, la situation empirait :  je devais sortir en plein milieu de réunions pour aller pleurer dans la salle de bain.

C’est quand j’ai vraiment eu la sensation que ma vie s’effondrait que j’ai commencé à chercher ce qui se passait physiquement et que des amis m’ont suggérée que cela pouvait être hormonal. J’ai alors consulté un spécialiste qui m’a informé que mon niveau d’oestrogène, de testostérone et de progestérone était incroyablement faible.

 

 

Les deux femmes souhaitent aujourd’hui briser le tabou de la ménopause et encouragent toutes les femmes à parler librement de cet aspect de leur vie à leur conjoint, leurs médecins ou leurs proches afin de faciliter les diagnostics et partager les informations autour de la ménopause et préménopause.

 

L’entretien entièrement (mais grossièrement) traduit grâce à Google Translation est disponible sous ce lien ou sinon en VO sur Lenny Letter.

 

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