Alors la dépression est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, après la ménopause, le risque de dépression est encore plus élevé. C’est tout simplement lié aux variations hormonales et plus particulièrement de l’oestrogène dont les récepteurs dans le cerveau sont proches de centre d’action de la sérotonine (l’hormone du bonheur).
Encore juste une théorie il y a quelques années, c’est maintenant clair que la dépression à la ménopause est lié à l’oestrogène.
Qu’est-ce que la dépression ?
On parle de dépression quand les symptômes se manifestent tous les jours pendant au moins deux semaines.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes sont :
- Etat de tristesse
- Perte d’intérêt ou de plaisir
- Modification involontaire du poids
- Troubles du sommeil
- Fatique
- Sentiments de dévalorisation ou culpabilité
- Difficultés de concentration
- Idées noires
Les différents types de dépression à la ménopause
Les études ont permis d’identifier quatre types de femmes à risque de dépression à la ménopause :
- Les femmes ayant déjà soufferts de dépression auparavant
- Les femmes sensibles aux hormones et aux variations hormonales. Ces femmes sont, par exemple, celles qui souffraient déjà d’épisode dépression en syndrome prémenstruel.
- Les femmes avec d’importants symptômes de la ménopause. Pour rappel, les femmes qui ont des bouffées de chaleur seront incommodées par celles-ci pendant environ 7,4 ans.
- Les femmes avec de nombreux facteurs de stress (parents vieillissant, enfants qui quittent le foyer, problèmes conjugaux…)
Chaque femme pouvant bien sûr être dans plusieurs catégories à la fois et cumuler des facteurs de risque.
Les différentes solutions pour différents profils
Si chaque profil à ses recommandations en matière de traitement, il reste toujours indispensable de :
- Traiter les symptômes de la ménopause.
- Travailler sur les causes de stress (via par exemple des thérapies ou une approche plus personnelle pour réduire son stress)
En fonction des cas, le traitement pourra passer par le traitement hormonal de la ménopause ou des anti-dépresseurs.
Encore une fois, chaque expérience est unique (par les symptômes, par la période (périménopause ou ménopause), par la situation personnelle…) et c’est en échangeant avec votre soignant que celui ou celle-ci sera le plus à même de vous proposer le traitement qui vous conviendra le mieux.
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